apnée de poisson - huile / toile - 90 x 90
Expo à 3 à la galerie municipale d’Erquy.
C'est fini.
Bonne pêche ?
En pleine saison des coquilles.
Sur mon Compostelle intime.
De vrais poissons, ou tout comme ... aquarium de St-Malo
http://www.ville-erquy.com/culture-et-patrimoine/galerie-d-art-municipale/
D’abord, bel endroit qui jouxte l’office de tourisme. Vraiment… trop peu connu, peu fréquenté. Manque un truc, un élan local. C'est un bon début, un lieu. Le foyer qu’il faut alimenter. Erquy, futur centre névralgique de l'Art pQf ? Sinon plus ? Peut-être, manque un chouille de volonté politique ? Et d'idées, de fantaisie ? De quoi faire courant d'air, iodé. De la timidité culturelle ? Peur de mettre en mouvement les esprits arthritiques et antiques, sinon chagrins ? Je ne sais pas. Je ne distingue pas.
« La création d’Art a pour première tâche de bousculer l’esprit pour le mettre en mouvement. »
JEAN DubuffeT
Et pas forcément un manque de moyens ... C'est en chemin, j'espère. L'espère pour Erquy, si belle qui mérite bien ça.
Belle galerie, avec son nouvel éclairage bien en place qu’aura bien vendu Alban à Christiane, madame « le maire » (elle a choisi comme ça qu’on dise). Un lieu quasi « miraculeux » dans lequel j’avais hâte d’exposer. Pourquoi pas mes modestes « apnées de poisson » ou toute autre « production ».Très heureux en tout cas qu'on (Alban) ait pensé à moi, pour cette thématique "poisson", et sans filet...
Pour sûr, j’aspire à y faire un jour une scène plus complète, 100 % pQf, contemporaine, d’art total, tHierry au complet.
Avec par exemple : mon armée de « têtes de rien », son humanité branlante mais poétique, floue mais pas moins claire, lumineuse ? Toute en textes, engluée, avec déclinaison labyrintique, toute inspirée par un galop de dadaïstes égarés et sauvages.
Avec par exemple : Mon futur travail sur la mémoire, mon « jardin de mémoire » (façon Voltaire) et sur la Foi, la mienne, sans "au-delà" et toute ancrée et encrée dans cette "vie-là" ... feu-follet (façon Louis Malle) etc ?
Je me dois de mieux y penser,
plus créer,
faire pousser et pas que des « roses n&b » …
Avec son nouvel éclairage bien en place qu’aura bien vendu Alban à Christiane, madame « le maire » (elle a choisi comme ça qu’on dise). Un lieu quasi « miraculeux » dans lequel j’avais hâte d’exposer mes modestes « apnées de poisson » ou toute autre « production ». Pour sûr, j’aspire à y faire un jour une scène plus complète, pQf, contemporaine, d’art total, tHierry au complet. Avec mon armée de « tête de rien », son humanité branlante mais poétique, floue mais pas moins claire, lumineuse ? Mon future travail sur la mémoire, mon « jardin de mémoire » (façon Voltaire) et sur la Foi, la mienne, sans au-delà et tout dans cette vie etc ? Je dois mieux y penser, plus créer, faire pousser et pas que des « roses n&b » …
Quand aussi, j’aurai enfin rassembler les morceaux, épars. Si … si j’y arrive. Si Erquy veut bien d’un tHierry, ego compressé à la César et, rassemblé, entier. Si j’arrive à me débarrasser des chiffres, des cadres et des cages de ma vie actuelles.
Et pourquoi pas un jour :
ERQUY,
capitale culturelle du mouvement pQf ?
(L'Art est peut-être un truc - artistruc - totalement inutile ... peut-être, mais je n'ai aucun doute sur le fait que ce "truc" est et restera indispensable à l'individu et l'humanité. Pour sa santé mentale et spirituelle. Sinon plus. Des premiers graffitis sur les murs des cavernes jusqu'à nos tablettes tactiles. Qu'importent les surfaces et les façons, la poésie et l'expérience créative "gagneront" toujours sur les barbares et les abrutis, les apeurés haineux et immobiles dans leur tête "diablement" chiffonnée. Il me semble et je l'espère foutrement ...)
Quand, aussi (condition n°1) : j’aurai enfin rassemblé les morceaux, épars, de mon EGO malmené. Si … si j’y arrive.
Si Erquy veut bien d’un tHierry, ego compressé à la César et, rassemblé, entier.
Si enfin, je trouve le ou les moyens de me débarrasser des chiffres, des cadres et des cages de ma vie actuelles. Accessoirement, de me financer pour ne plus quémander.
Déjà, là, un atelier, pas fini et
que trop souvent encore je dois abandonner… aux araignées et mouches.
Donc,
expo sur les poissons, à 3. Une salle pour moi tout seul.
Et en fait,
je ne m’attendais pas à autant et, j’ai par conséquent improvisé pour juste, tout juste et à peine tenir l‘espace. Je décide d'exposer mes "apnées" par "bans de poissons" avec en sup, une idée pQf sur un pan de mur à propos d'incertitude et cohérence (que je mets au gras avec une citation de Montaigne - que je vous laisse trouver ...) Et "j'ose" mon poisson-palette, que j'intronise "palette d'1 poisson"...
Déjà, sur ce mur, j’avais exposé (expo encore collective) un tableau, un seul, un « bateau papier plié » dans une tempête noire peinte à Issy les Moules (J’ai beaucoup déménagé ces derniers temps, espaces et autrement)
Bon, « bien sûr » (dit l’artiste maudit qui préfère Kiefer à Koons, Bonnard et Bacon à Picasso, le Greco à Vélasquez, Soutine à Derain, Rembrandt à Rubens, Ernst à Dali, Chardin à etc) je n’ai rien vendu. Mais … et c’est pas vieux dans ma tête, je m’en fous.
Et (à défaut de fortune) La Reconnaissance ? Et bien, événement inattendu, ça m’est passé. D’un coup comme un mauvais rhume, je ne sais pas bien l’expliquer (comme le "miracle" d'une chouette de galerie à Erquy) je peux m’en passer.
Pour sûr, longtemps, j’ai recherché celle de mon papa (créateur à tout point de vue), de … celui-ci ou celle-là, un peu de mon frère, de ce proche, de cette ami ou amante, et puis … et puis plus rien. L'un après l'autre, l'une derrière l'autre, disparus, que je revois par intermittance dans mon sommeil, ou que je reconstruis dans mes songes. Mémoire que j'Art-ificie, difficile chemin, chagrin que j'alchimie dans mon travail artis-truc.
Reconnaissance oubliée, laissée en route, je n’ai voulu "d’un coup" que créer, que faire, agir, bouger mes pensées et vouloir être assez libre, foutrement libre même pour « produire » sans retenue, follement et infiniment.
Avec tout le Flou nécessaire pour contenir toute la poésie monstre de mon être explosé. Dynamite de Vie, comme ce Belmondo peint tout en bleu à la fin de « pierrot le fou » (bravo Godart !). Sans pouvoir, puisque plus d’espace, de temps, de rien … depuis peu. Frustré.
C’est paradoxal, ennuyeux, presque rageant, comment tout cela c’est super mal goupillé, en fait.
Voilà pourtant que j’expose un peu, quelques « apnées », un exercice de pensée, penser, panser, et de liberté, dans cette galerie si peu, trop peu, visitée. Avec 2 autres artistes.
Marie Amélie. Une toute jeune, fraîchement sortie de ses écoles (dont un passage aux beaux-arts de Rennes). Elle a le vocabulaire "Art" de notre époque (bien ancré depuis Duchamp). Les intentions sociales (l’idée du « collectif » la mange, elle, comme tout artiste enfermé dans son ego), engagées, intellectuelles. Et son outil d’expression qu’elle envisage ou rêve large, vague et « moderne ». Elle est sincère, volontaire … Et un poil perdue, peut-être ? Elle parle « installation » et vidéo. Et sur les murs, pose des photos n&b de têtes de poisson. "Têtes" qu’elles voudraient bien, qui la nourrissent un peu…
La photographe "artiste plastique"
Elisabeth. L’autre « artiste » est plus appliquée (tout comme des « arts appliqués »). Passé par la déco et l’artisanat du « faux », elle colore la vérité. Du "trompe-l'oeil". Des poissons sur la surface acrylique ou encre d’un aquarium. De suite, facilement, cela plaît beaucoup. "on s'y croirait". Et elle espère bien vendre. Aucune épaisseur (c'est bien colorié) ni profondeur sinon par la perspective (bien apprise) mais une vraie solidité, une démarche bien nette. Rien ne déborde du trait, chatoyant, exotique.
Sur les cimaises d’Erquy : 3 univers très très différents ? Et c’est bien comme ça.
Du coup, je réfléchis de plus belle à une expo-atelier-labo, presque une expérience, avec Philippe de St-Alban (voilà bien un pseudo qui pourrait lui aller comme un gant, comme tHierry d'Erquy je fonde une dynastie pQf qui s'enracinait déjà avec mes "têtes de rien" - voir site pour voir mes marquis et barons pQf), à Christian, et moi qui jardine des pensées et soucis dans mon champ de mémoire. Trouver l’énergie, la matière, un ou des soutiens, en faire une fête, un feu de poésie ? Pourquoi pas ? Avec un échos dans la galerie d’Erquy ???? De la raisonnance, du son, du sens. La coquille et son compostelle partagé.
Mais
besoin de n’être pas seul à penser tout ça…
Seul, je n’y arrive plus.
Seul.