à découvrir, tester, voyager : http://www.lagaleriepqf.fr/

extrait du journal de bord PQF, tome 8 :

13 août 2011 : anniversaire de Louanne, 4ans, petite nièce du coté de ma sœur.

Placé chez un hébergeur, mon nouveau site très perso (http://www.lagaleriepqf.fr/) enfin en ligne. N’a pas été facile, comme pour toute chose informatique et moi. Je découvre au fur et à mesure, et pas obtenu l’aide experte que j’espérais. Les jeunes se défilent ou ne savent pas. Tas de soucis mécaniques et esthétiques. Et j’ai perdu ma caisse à outils. Qui coûte bonbon si je veux vraiment m’équiper. Je dois attendre septembre pour réparer, arranger, continuer.

Cerveau de tête de rien ensablé dans du Loutuais en grain 

Pourquoi tant de peine, de travail nuits et jours, pour ce résultat qui ? Qui quoi ? Mon absolu PQF que j’étale sur la toile (toile à peindre ? Ou à HTMLiser ?)

Depuis février sans (vrai?) job, sans sous, un chomdu peau de chagrin, et nous déménageons de partout. Moi le premier tout à l’intérieur ? Je me sens perdu, myope. Vois pas bien comment solutionner tout et rien. Culs de sac en pagaille. Le nez qui cogne le mur, bétonné-armé. J’attends  comme un miracle, LA bonne nouvelle, une belle surprise, un hasard heureux, une coïncidence pile poil juste comme il faut…

Et je dois encore ranger et déplacer (=abîmer) mes peintures, tas de planches qui encombrent, toutes fragiles. Toutes un peu de moi ? De plus en plus fragiles. Fragiles plus que nécessaire.

Double expo à Erquy pathétique, cata pas marrant(e).

Pas une vente, et furieux sentiment que je ne colle pas au décor, que ce que je crée n’apparaît pas aux yeux de l’autre ? M’abîme pareil qu’une planche, aux coins. Une expérience qui me ramène loin en arrière où tout foirait à répétition ? J’essaye fébrilement de me montrer adulte face à l’adversité, avec peu de réussite, Calimero avec le crâne en coquille. Trop injuste ? Je me carapate dans mon cul de sac, rigolo, illustré, sculpté, narratif.

Perds en route mon envie de peindre un dernier grand format, sur toile libre (toute une symbolique ? Après tout ce temps plaqué le nez sur un ordinateur béton-armé, LA machine que je maîtrise que dalle ?)

J’aimerais m’encourager, trouver le fil à tirer, un fil de couleur, odeur, texture. Me plonger, apnée totales, dans un paysage de peinture. LE paysage ultime. M’encastrer le cœur et la tête dans une échappée sans cadre, une féerie folle, floue, heureuse.

LA toile doit, si je peux aller au bout de cette idée, s’accrocher face à notre lit, rue de l’horizon bleu, pas loin de là où je veux, un jour, installer mon atelier, mes peintures, mes lectures et mots favoris, engraisser mon PQF et l’éparpiller dans la nature. Ne plus me soucier des sous, de la « propreté » du lieu, de l’espace pour mon stock d’être. Ne plus me soucier du cadre. De mon ego, de son "intégration". Enfin faire jusqu'au bout de ma question, jusqu'au trognon du métagag... Un endroit plein de courants d’air…