Une expo sans mur,
dans l’espace confiné 2D d’un écran sans cimaise.
(ni tableaux en vrai pour un travail qui s’obsède sur la matière et les matières, jeux de lumières et d’esprit, c’est pas top)
Mais aussi, c’est son principe, le titre, une expo « sauve-qui-peut ! »
(Pour explication de texte du titre : voir le « refrain » plus bas dans la page)
Sélection arbitraire, parfois affective... technique ou pratique, et non exhaustive (de loin).
Elle s’inscrit dans le projet tragi-burlesque d’un monument « à l’artiste inconnu », dont je viens de passer la première étape : la fermeture et disparition du site « lagalerie pqf.fr »
(suite ennui technique + ordi obsolète + énervement face au technicien de serveur = lassitude sans fond. N'existe plus que sur mon ordi, en html, énorme dossier construit avec du dreamweaver C5.5. Plaisir confdentiel, me balade maintenant seul dans mon labyrinthe pQf).
Etape qui devance l’inventaire exhaustif que je compte finir avant cet été 2015.
Monument à l'artiste inconnu - pQf ?
Mes 3 derniers tubes achetés, non entamés. Le monument à l'artiste inconnu. Œuvre d'essence (super-bio) pQf. Voilà : plus les sous pour peindre, créer. Et plus l'envie ? Plus de 30 ans que je...
http://toivoa.over-blog.net/2014/10/monument-a-l-artiste-inconnu.html
Me chuchotte l'idée que : Quelques collectionneurs audacieux et très joueurs ayant déjà parié sur le mauvais poulain, pourrait vouloir tenter le diable (ou autre ange déchu) en multipliant la mise ?
- Homme de texte et de papier - nus de dos – nu ou nature, ou seul sans artifice. A nu, donc.
Qui contemple, est présent, là dans cette peinture, matière, lumière. Attentif, disponible, avec son texte, les mots d’une histoire qui ne fait plus sens. Inclus dans ce qui me fait exister, vibrer. Tourné vers le fond, sans fin, qui voyage avec le sens de la lumière, perdue, qui explore. Nous explorons. Immobilité factice, car hors le temps. Un mouvement de l’esprit, qui ne raconte rien. Ou peut-être, d’un trait très flou, dit la vie.
Série importante pour moi... que je comptais à l'origine développer plus avant, élargir sur d'autres horizons pQf, toujours avec ce motif, paradigme, une errance, silhouette masculine nue de dos, de papier avec texte imprimé. Motif déchiré froissé multiplié partiel etc. Présent et absent, spectateur de la vie, d'une peinture, bougé par une vibration intime et universelle, flou. Emporté par le voyage, son courant, une dérive : des lumières, couleurs, émotions qui sédimentent.
Expo appart - bien tassée - performance n°2 (Le n°1 pour ceux qui mémorisent mal, c'était la compression d'EGO) Principe de ce type de performance en mode pQf : j'expose très vrac avec comme ...
une rose me pousse sous le nez. Parfum de vie qui embaume mon chagrin, ma mémoire, son souvenir. Dans mon jardin, une fleur, ma soeur.
Tableaux de "jeunesse" ?
A situer au siècle dernier ? Avant la disparition du père-fondateur-artiste-étalon. Avant la chute du mur de Berlin.
Techniques très diverses, huile acrylique et autres mélanges, récup de vieux tubes paternels, mélanges parfois improbable. Glacis, reliefs, empâtements et déjà beaucoup de ponceuse pour écraser le grain, effacer ou lisser ou glacer, essayer selon l'état de séchage et jouer de la lumière. Avec elle.
Les lumières, à chaque heures du jour, toute latitude, ou artificielles. Ce que jamais l'écran pixel ne pourra rendre. Du coup, chaque tableau est un voyage, possède son histoire. Souvent plusieurs années, 2, 10, 20, bien plus parfois, déjà... Me fait penser à Bonnard qui se balade dans un musée avec quelques brosses et couleurs, et modifie son tableau accroché. Le tableau qui vit encore dans sa tête et ses yeux, sous sa main.
Expo qui sauve (ce) qui peut
C'est vrac et patatrac
beaucoup de trac
Panique et titanic
J'écume
Comme un tic
Et pas tactique...
Qui seulement craque
Je mise tapis.
Invasion de fantômes
Dans une vie qui fuit de partout.
A coup sûr pathétique
Je bégaie
SOS au lasso
Me salope l'existence
Issue chagrinée
Je ...
- Série "Pieds" – Perte du papa, du peintre, du référent. Je tombe. Ne peins plus, plusieurs mois, n’ose plus, avant que, un matin où je renifle les vieux tubes de mon papa qui encrasse et suinte d’un vieux carton, héritage tout gras, avant que l’envie de faire gicler ses couleurs me mange la tête. Surtout me reste de lui des bleus de Prusse, siennes naturelles et terres brulées. D’abord, des nuées sombres, puis une vague façon Hokusai, avant de, idée pas claire sinon floue, déjà, avant de penser aux pieds. Et de me remettre debout. Commencer par le bas et la position debout, jouer sur le pas, titubant, maladroit, qui nous lie et délie nos deux vies. Jouer de nos empreintes et traces. Papa que je suis dans les expos, musées, partout. Le pas paternelle… Jouer sur les mots. A lui qui ne me disait jamais rien. Sceller notre silence dans une image, quelques images, un mélange et précipité d’huile et de pigments, images pétrifiés qui piègent la lumière. Une histoire non narrative.
La paire de chaussure, pour clin d'oeil (myope) à Vincent.
- Lourtuais (plage du) – Quand je suis nulle part et presque plus, quand je me trouve dans l’impossibilité de créer et d’être encore moi, égo émietté, dispersé, il existe encore ce lieu, une plage de Bretagne nord. Là, je peux être nulle part, puisque je me retrouve partout. Dans le vent, la mer, un horizon, ciel agité et dans le grain du grès rose, pieds nus sur le gros galet, le sable. J’écoute et je sens, le ressac la faune et l’embrun. Plein le nez, les poumons, les yeux, les oreilles, la peau, envahi, possédé, appartenant. Je partage le vol d’un couple de sternes, des mouettes qui récupèrent leur plage après abandon des touristes, je peux accompagner les plongées répétitives d’un cormoran. Toutes petites histoires de vie. Nulle part et partout, tête vide ou pleine des courants d’air de cette nature, de cette existence qui se partage, sans s’approprier. Je suis bien. Joie diffuse, souffrance éparpillées, chagrin dilué. Ni passé ni futur, seulement là… Aucune envie ni prétention de copier ça, de faire ressemblant. Idiot. Suffit cette trace en moi, quand je quitte cette plage. Sur le bois et dans quelques matière, quelques couleurs, dire le texte d’une émotion à fleur d’une vague impression.
J'en ai des tas d'autres pour cette série, mais lesquels encore en état et sous mon toit ?
30% réduc pour collectionneurs « audacieux »
( = collectionneurs qui déjà me collectionnent).
Livraison des mains de l’artiste sur Paris et environs très proches, avec possibilités sur Bretagne (si near home, ou coins qui nous tentent ma femme et moi) - livraison à voir plutôt en 2015 - tout est en Bretagne, et moi sans le squelette, à Paris.
Refrain-titre-rigodon de l’expo :
Le cri des tableaux au fond du grenier
sur le plancher éponge entassés, pliés
Que balaye un courant d’air glacé, salé
Menacé par le mérule et
L’artiste conceptuel
Armé de sa ponceuse excentrique 400W BOSCH.
Son cri perce sous l’octet du blog : sauve qui peut !
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Prix catégorie A = Allégé : 295 euros
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Prix catégorie B = Bidonné et bidonnant : 574 euros
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Prix catégorie C = cata avec strophe ou, avec marrant : 745 euros
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Prix catégorie D = Détonnant : 826 euros
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Prix catégorie E = Enthousiasme et d'énergie PQF : 1087 euros
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Prix catégorie F = LE frisson assuré car FOU : 1762 euros
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Prix catégorie G = Géant parce que Gourmand : 3407 euros
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Prix catégorie H = Hors catégorie, du pur PQF hors d'age : 4444 euros
iPour les formats (que j'ai pas en tête - tellement déformée) : se fera avec inventaire. Là, c'est votre coup de coeur, la surprise, l'intuition, qui doit décider pour vous. C'est évidemment très pQf tout ça... L'acquisition, l'achat, le deal, participe à l'acte créateur participe de l'acte créateur.
travail inachevé d'après "vaguement" une vue du mont truc d'Hokusaï. Date de 2000, bleu de prusse du stock de mon père, j'y réfléchis encore... certaines nuits blanches ou, colorées. Sans tarif.
A défaut d’investir, de vouloir collectionner, merci de distribuer ce Lien. Lien à répandre, démultiplier.
http://toivoa.over-blog.net/2014/11/expo-blog-sauve-qui-peut.html