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Finalement,

je l'aime bien ce site foutraque et tellement pQf.

J'aime m'y perdre

pour m'y retrouver tout entier.

Pas commercial, certes...

De toute évidence.

Pas du tout vendeur et qui ne séduira que,

cet amateur rare et endurci à ma poésie pQf

(qui prends le temps, éparpillé, hors de son cadre)

mais aussi...

tellement sincère,

moi,

avec tout son fatras d'humanité bancale.

rien de spécial

Extraits du journal pQf tome 9. Au sujet d'une toile que je compte rerererere-travailler les jours qui viennent... avec mes roses (motif), n&b, format 50x50 toile de lin et, CP de peuplier.

20 mai 2013 :

Je reprends ou, je continue une toile 90x90 que je ne finis pas. 3 autres attendent dans un coin de mon atelier-salon. Quant aux 3 planches 90x90 toutes neuves, elles ne bougent pas de leur fond, où je m’ancre.

La toile : un homme nu de dos. Enfin, ce qui peut encore en rester. Motif presque absent et plutôt, paradigme d’une signalétique pQf. Je brouillonne tellement dessus et autour. Je vide des tubes, mon bidon de téréb, et fonds de récipients. Glacis désordre où, maigre et gras se règlent avec confusion, la mienne. Vers un effet que je ne veux pas connaître, deviner… une palette pas nette, où les complémentaires empilées grisent la surface. Je gomme le vide avec une lumière maladroite.

Sentiment à peindre : peut-être cet écartèlement ? Parfois, à se sentir à la fois attiré par le néant, le vide et, tiré par la vie, sa matière. Remuer ébranler fissurer dedans, cette douleur sourde d’exister encore et, un désir fou… d’être.

Incapacité à bouger, à ressentir le mouvement, autour… et puis - se source dans le gras du chagrin - qui affleure, cette envie de tout mettre en mouvement, dans tous les sens, dans ma chute cette intuition bidouillée d’un envol, avec la boussole cassée le gain d’un vertige et d’une perte de conscience…

Apnée dans une peinture et son paysage intérieur, intime, un rien négligé, déphasé. Songe éperdu. Je peins et repeins par-dessus. Je crée ce songe où je m’éloignerais d’un fond, de toile et qui piège, vers une surface, étoilée et qui m’éblouit.

J’ai tellement peur… que je fonce à cette perte de, moi…

rien de spécial

19 juin 2013 :

Foutre de dieu, queue de que c'est bien heureux et total bonnard de peindre !

Peindre ou, créer...

Merci papa, même si tellement maladroit avec moi, tu m'auras transmis le virus ! T'aime.

Merci Christian, même si tu ne comprenais pas tout, tu sentais les choses et la vie avec talent et, ma chance, tu croyais en moi comme personne ! T'aime

Merci soeur adorée, même si tu aimais tout de moi, trop, tu étais surtout toujours là... pour faire que j'existe ! T'aime.

Avec impudeur, la vie m'empoile le coeur.

En chantier et en musique, de ce jour, 5 nouvelles planches de peuplier, toiles de lin, motifs de papier, couleurs de vie... et que du flou, la buée sur mes yeux, le vertige des sens.

rien de spécial
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