16 décembre 2011 :
Toujours autant de plaisir à faire. Quand plus que ça et que les matières et couleurs me remplissent l’instant. Je ressens pareil, encore, cette magie folle de l’être. Du vertige pur jus de lumière qui me tient en équilibre. Sobre, je trébuche.
Mais avant, et après, je respire comme je peux. Apnée au bureau, sous clim et néons, en milieu hostile et chiffré. Faire quoi et pourquoi, j’ai trouvé comment ne plus répondre à la question. Avec la façon quantique, floue, et presque poétique. Je sais que cette façon ne me suffira pas.
Avant, après, je ressens cet état de solitude dans ce que je fais, dans ce que je pense, dans ce que je suis profondément. Et douleur insidieuse, sous perfusion, de savoir et voir ignoré (au moins pire), sous cage peine maximum, tout ce que je crée avec autant de joie, de vie. De mon vivant, tout ce que je crée doit s’abimer avant de pourrir, puis disparaitre. C’est par endroits intenable.