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fou à pieds bleus

 

 

 

Le fou à pieds bleus / uni-vers-sité pQf ?

 

Tout commence il y a plus d’une trentaine d’années. Une brève navigation qui me place au cœur de leur lieu de reproduction. Des fous de Bassan à la pelle, des cris, des piqués dans une eau écumeuse. Tourbillon de sensations. Tumulte visuel enivrant vital. Émotion folle. Les fous que je commence à « fréquenter », de vue, au large de la côte de granit rose, Bretagne nord, puis me prolonge, que je ne quitte plus par l’esprit jusqu’à une sorte d’obsession, ou complicité factice ou/et imaginaire.

 

 

 

 

Emprunte au pieds bleu, empreintes d'indien de la tribu bleu qui grimpe

Emprunte au pieds bleu, empreintes d'indien de la tribu bleu qui grimpe

 

 

 

Le nom d’abord : Fou, initia un pêcheur alpha, à la vue de son plongeon vertical à la vitesse d’environ 90 mk/h, pleine mer. Son corps que l’ingénierie Nature a doté des meilleures perfections pour répéter toute sa vie ce prodige. Pas pour piquer le poisson de son bec, plutôt pour l’assommer et l’avaler tout « sec » avant de refaire surface.

 

 

 

Fou en espadrilles, dépareillées
Fou en espadrilles, dépareillées

Fou en espadrilles, dépareillées

 

 

 

Et, plus tard, celui aux pieds bleus (côtes ouest des Amériques : golfe Californie, Équateur Pérou et, les iles Galapagos). Galapagos, une rêverie géographique. Danse de séduction qui me plait, et cette couleur, d’un bleu … qui me donne encore le vertige.

 

 

 

 

Période fou à pieds bleus, sur paysage de peinture.

Période fou à pieds bleus, sur paysage de peinture.

 

 

 

 

 

Fou, bleu, sa danse, ses pieds palmés, son plongeon, son vol, nage et apnée, je commence à cumuler, composter les images et les mots, les souvenirs de nos rencontres éparpillées, parcellaires, parfois soudaines, incongrues, puzzle mental et d’émotions, concept pQf qui s’impose à moi, m’architecture l’esprit, une vie.

 

 

 

 

 

mélangé. Période (presque) bleu.

mélangé. Période (presque) bleu.

 

 

 

 

 

Fou, un truc qui m’aide à rédiger mon 1er « roman » (« fantaisie grave » qui deviendra « jaune bémol », que j’écris encore, certaines nuits, dans ma tête), un bidule de roi, d’amuseur de nantis, celui qui à la fois, est et n’est pas à sa place, être transparent qui fait spectacle, être qui joue de sa différence, qui dérange et se rend indispensable, qui fait peur ou séduit, selon le moment l’endroit, à brûler ou à honorer, mythe ou déchet. Maladie ou supplément d’âme. Handicap, pour qui ? Le fou qui dort sur l’eau. Se réveille dans ma vie. Nichent et copulent en masse sur la falaise blanche de chiures. Oiseau sorti de sa préhistoire, bec et regard à fasciner un fou.

 

 

 

 

 

 

Période "tête de rien", fous d'argile. Folies d'argile.
Période "tête de rien", fous d'argile. Folies d'argile.
Période "tête de rien", fous d'argile. Folies d'argile.
Période "tête de rien", fous d'argile. Folies d'argile.
Période "tête de rien", fous d'argile. Folies d'argile.
Période "tête de rien", fous d'argile. Folies d'argile.
Période "tête de rien", fous d'argile. Folies d'argile.
Période "tête de rien", fous d'argile. Folies d'argile.
Période "tête de rien", fous d'argile. Folies d'argile.
Période "tête de rien", fous d'argile. Folies d'argile.
Période "tête de rien", fous d'argile. Folies d'argile.

Période "tête de rien", fous d'argile. Folies d'argile.

 

 

 

 

 

 

 

Bleu

 

 

 

Bleu : à jamais (= avant déliquescence de mon cerveau) le souvenir de mon père qui me décrit un ciel puis un autre, quand nous deux, en CX, sur la route, nous prenons le cap du sud. Mes vacances avec papa, l’artiste-patron qui se transforme en représentant pour faire commerce des meubles qu’il crée. Je suis son copilote et confident de couleurs. Un peu de période bleu de Picasso qui influence mes toiles d’apprentissage ? Les tubes de mon père qu’il me cède, surtout des bleus, de prusse, manganèse, colbat, turquoise, outremer, roi ? Et ma mère qui m’habille en bleu, persuadée que je n’aime que le bleu ? Les yeux bleus, océan, d’une pianiste adolescente à l’oreille absolue sur laquelle je copie nos dictées musicales ? La mer, avec marées, dont assez vite je ne peux plus me passer ? Ultra-violet, au bout du spectre et hors de notre capacité à voir ? Mes yeux myopes, astigmates, presbytes, qui transforment le monde qui m’entoure, une vie multiple d’un coup de lunettes, comme sans pareil. Un bleu, axiome de ma formule, comme ingrédient de ma différence ? Une alchimie du flou, de bougé (concept++ pQf ?) ? 

 

 

 

 

 

Vermeer Gauguin ChardinVermeer Gauguin ChardinVermeer Gauguin Chardin

Vermeer Gauguin Chardin

 

 

 

Plongeon hypersonique dans un imaginaire sans fond, bleu d’abîme.

 

 

 

une vague avec "bateau papier plié", inspiration Hokusai.

une vague avec "bateau papier plié", inspiration Hokusai.

 

 

 

Et, enfin, aujourd’hui, ce bleu contenu dans une adresse, noyée, d’où je blogue et m’exerce à la réflexion pQf sur des bords de mer, de Manche. Effet de Manche.

 

 

Mémoires marines, bleu mer et échappée-belle.
Mémoires marines, bleu mer et échappée-belle.

Mémoires marines, bleu mer et échappée-belle.

 

 

 

Rappel racinaire du pQf : pour Quoi faire ? Pourquoi faire ? etc … (voir développement du titre blog). Et donc, paradigme bidouillé, cet oiseau, fou et à pieds bleus, avec sa danse pataude qui séduit sans coup férir sa prochaine, aux pieds moins bleus, m’a percuté en plein pQf.

 

 

 

 

 

fou à pieds bleus
fou à pieds bleus

 

 

 

 

 

 

LE pQf ? qui me susurre au neurone fou et bleu nuit : Il n’y pas de dieu, pas de sens, pas d’issue, pas de réponse et que la mort, une disparition totale de l’individu, avant celle de cette terre, galaxie, univers, du temps, une seule vie fragile et principalement absurde, une fin du monde « en soi », peut-être ?

 

 

 

Et, parenthèses ici-bas, toute entière à vivre, pas de miette, sûrement.

 

 

 

 

 

 

 

qui composte des mots images idées pensées émotions matière mémoire, en mode pQf

qui composte des mots images idées pensées émotions matière mémoire, en mode pQf

 

 

 

 

 

 

Plonger à pic dans ce miroir d’eau, aux effets flous, de bougé.

 

Me reste qui ponctue ma partition, me squatte la vie l’esprit l’imaginaire et un intellect confus, sinon fou, gros tas d’anecdotes et coïncidences que je vois pareils, presque, indices que je m’invente le plus souvent, pour me stabiliser, avancer loin, avancer au-delà, par-delà, art d’être … me reste, le fou à pieds bleus.

 

 

 

 

pQfment votre,

tHierry d’Erquy

 

 

 

idée-fixe-nuage sur ciel bleu

idée-fixe-nuage sur ciel bleu

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