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La roue.

La roue.

Création PQF accidentelle

 

 

Titre court : La roue.

 

Titre long : Ce ceci n’est pas un Duchamp, pas plus qu’une œuvre d’art. Moins un ready-made, qu’une roue qui traine dans mon atelier. C’est la roue de mon dernier feu vélo. Vidée de sa chambre à air utilisée sur mon vélo en cours.

 

Mouette sceptique au sujet de "la roue"

Mouette sceptique au sujet de "la roue"

parenthèses :

 

 

(Je précise bien que Marcel D en plus du bidet ou d'un urinoir a "fait" aussi sa roue. Mais ma roue en est une autre. Forcément, il ne pédalait pas avec mon vélo. 

 

C'est ma propre roue ... et d'évidence, ça fait toute la différence.

 

En plus, la mienne, n'a pas de chambre à air (ce qui en dit vachement long sur l'avancée du truc)

"La roue" en situation ... genre "glaviole"

"La roue" en situation ... genre "glaviole"

Développement :

 

C’est aussi du pur blabla. Sans dada, ni PQF. Et je la vendrais volontiers très très cher au plus avisé des amateurs d’art, un Castelli (Léo) Pinault (François) ou Saatchi (Charles) ou, encore mieux, à un érudit malin qui trouvera à voir dans cette « non-œuvre » le génie de sa « non-création », assumée, et aucune originalité ni poésie. Franchement rien, sauf que ça embarrasse grave mon labo-atelier-galerie. Un peu comme chez Podalides (Bruno), une « glaviole », même principe, même punition, même gag de répétition. Et de facto, l’heureux collectionneur trouvera dans « la roue » un potentiel spéculatif phénoménal, car pas du tout inédit.

 

A tout hasard, pour tuyauter l'heureux acquéreur, je préconise un 1er passage dans une documenta, après Basel, puis une monumenta (grand palais) autour de "La roue" avec des variations en roue libre.

 

Avant de construire autour de "La roue" un musée-fondation super architecturé pour entre dans une nouvelle ère de "La roue". Positive. Pour que ça roule mieux pour tout le monde. Y compris moi ... (tant qu'on y est)

 

la roue

Méta-développement :

 

 

Il y a possibilité d’augmenter ce potentiel non-créatif avec des accessoires, genre un trousseau de clés et un phone (j’illustre ci-dessus). Et, comme un commissaire d’expo bien diplômé, dire connement la modernité, le gâchis, l’hyper-communication ou l’hyper-crédulité de notre humanité victime des hyper-rumeurs, ou autres hyper-trucs (presque du nom de l’artiste éponyme Hyber, ma génération d’après Duchamp, qui fait ça très bien aussi). 

 

Dire La roue, trésor de l’humanité. Le pneu crevé. Le vol de la chambre, à air. Du quasiment Leroux (« cheri-bibi » à lire son « fatalitas ») ou Leblanc « Arsène », ou Lebleu et Lenoir (c’était juste pour finir ma palette).

 

Dire et voir dans l'ombre de la roue nos péripéties et la destruction de nos civilisations. L'entropie d'un individu, son ego, jusqu'à celle de l'univers.

 

Les rustines qui ne suffisaient plus à sauver la roue, le vélo, jeté. Société de consommation vomie, adulée, à réinventer. A révolutionner, et d’abord on recoupe les têtes toutes repoussées. Tout dans cette roue – un peu comme le cochon - est source d’art-blabla à l’infini. C’est une œuvre (ou « non-œuvre ». Il y a un moment où il faut mélanger les ingrédients) infinie.

 

Illustration de l'entropie de l'EGO

Illustration de l'entropie de l'EGO

 

 

 

L’œuvre qui dans le flou le plus total, définit stricto sensu le temps. La vie. La non vie. Ses rayons. Le non temps. Le par-delà l’au-delà (pause conseillée pour ceux qui n’ont pas le vélo dans la tête ... avec des roues voilées si possible). Elle contient et déborde d’Un Infini de la bêtise humaine dans tout son génie « non-créateur ». Quand plus que le peur, l’ennui, le repli sur soi, sur hier ou même avant-hier. L’Art, quand plus que le lard. Le muscle atrophié, disparu, la pensée momifiée. Œuvre absolue. Dérive PQF d’un mouvement noyé dans l’œuf, le jaune, la roue, le tournicotons des mots, Zébulon et manège enchanté. A l’époque mon chien, Fifi mort sur un bord d’autoroute, ressemblait presque à Pollux. Je rêve aujourd’hui de galoper les bords de mer sur Rossinante devenue sirène callipyge pour attaquer les monstres marins aux parures de moulins à vents, éoliennes créatures. Le vertige derviche des pensées et idées, centrifugeuse à déliter le sens. La roue, la boussole affolée, l’essence de l’art, pur. La roue et son moteur. La roue et le mouvement. N’importe quoi ? Oui. Et non …

"La paire de chaussette" (oeuvre pubère qui précède "la roue")

"La paire de chaussette" (oeuvre pubère qui précède "la roue")

La Roue.

Tourne ...

 

 

Pour qui roule pour le pQf,

au pneu crevé et

chaussure trouée (depuis début du mois).

 

 

 

PQFment notre,

tHierry 

 

la roue
la roue
la roue

Sup de blabla : reste en stock-archive le costume-installation de cérémonie pQf. Et sa décoration honorifique pour 4 pieds gras (oil paint). Œuvre plus complexe et poétique, et donc soldée. 

 

 

la roue

A suivre en BLog et site, mes dernières toiles 100X100 en images et textes :

 

  • SUPER OURSON (pour en finir avec cette série "ourson moi soeur et man"

  • 1er jet de la série à "4 vagues" (d'eau, de terre, d'air et de moi)

 

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