mardi 11 mai 2010 :
hier et aujourd’hui, dans ma petite fenêtre du soir, je peins sur les deux formats 46X46. Ajouté un oiseau avec les deux bateaux papier plié. Modèle mort volé à Abondant dans la maison familiale, juste avant de la quitter. Les éléments s’installent sans lien apparent. Le rythme et ses couleurs. L’autre carré à deux crânes presque sapiens et une banane géante, se précise. Mais je vois mal ce que je peins, ce que je veux peindre, comment je vais finir ça. J’avance un peu pour avancer.
Sinon, nous posséderions au moins 1 à 4% du gène néandertalien. Ce qui me plaît. Allez savoir pourquoi ?
Je vais passer bientôt à des format 47x47, cm ou/et inches. Il faut que j’achète des couleurs, un beau rouge bien saignant et voir selon envie, affinités… Et beaucoup de blanc, plus un gramme de blanc en tube, j’ai coupé les tubes tout tordus au ciseau, puis pressé compressé, plein mes mains, pour récupérer les miettes, quelque gras de blanc résiduel. Me fournir en térébenthines, bi-R et de Venise, aspic, medium bien gras, collant, vernis dammar. Et je dois me procurer les planches au nouveau format. Je vais commencer par des centimètres. Beaucoup de frais encore à venir. Je pense reprendre et prolonger technique de papier kraft, dessiner au fusain, avec jets de couleurs d’acryliques, diluées puis dans la pate, au couteau, spatule. Je dispose, range, et maroufle. Avec et sur toile, ou pas, sur le CP ? Et j’huile sur une mer de téreb, avant de tracer, avant de laquer, avant glacis. Avec un autre motif vedette ? Comme avec l’oiseau ? peut-être ? Peut se "faire" ?
Par contre, comme je ne sais pas pourquoi sur le 46x46 ce que fout cet oiseau avec les bateaux pliés, additionnés de moi enfant dans un coin qui subsiste d’un dessous plein de moi et autres collages, je n’ai encore aucune vraie orientation. Or, pour partir en expédition peinture, j’ai besoin de cette orientation. Au moins, au départ. Après, je peux toujours m’égarer. Pas une obligation, mais comme ça, souvent. A priori, je pense que la mer va encore m’influencer sur cette orientation. Après Erquy et, à venir, ce prochain WE de quatre jours, une balade en mer, Méditerranée, à bord d’un navire « turc » du nom d’Isadora, avec une enfilade de plongées au programme. Je vais voler des images, en prendre plein la tête, et sans doute, capturer mon « orientation ».