Pour l’accro à ses sous, le bobo malin, l’aventurier qui s’ennuie ferme, le collectionneur malin :
Investir dans l’art pQf, et son créateur, un anartiste, un être de joies et chagrins extrêmes, explorateur de la création, de son univers intime, assez loin parti, assez fou pour s’y abimer, se disperser, s’exploser, assez poète pour croire pouvoir magnifier cette vie qu’on pourra dire loupée. Et le + pour l’investisseur, assez vieux et négligent, pour ne pas trop faire attendre son obligé. Après sa traversée du Styx sur son « bateau-papier-plié », culbute possible du prix à la clé, avec une probabilité non nulle qui peut coter lourd.
Pour l’intermondialiste féru, le rêveur professionnel, le barré certain, le gnangnan apeuré de tout et du plus qu’il s’invente volontiers :
Investir à fond perdu, quoi de plus anti-capitalistique. Anti-caste, et c’est si classe d’aider
le raté social,
l’exclus pathétique,
l’autiste-schizo-soupe-au-lait
non diagnostiqué.
A ses moments, art antisystème, asocial un art qui aime le saucisson, sans gluten et à l’ail tombé de la poche, trouée, d’un dadaïste nostalgique.
Choisir un art périmé, dépassé, anti-zapping branché sur le mode contemplatif, LA « mode » avant les modes, qui ne bouge pas, minérale et intemporelle. Le quantique et la relativité générale enfin rassemblée dans l’axiome pQf, pas moins grave (de gravité) que flou à la mode Heisenberg (Werner de son prénom).
Et le GROS +, le truc qui ne se loupe pas : un art totalement bio, ma bio.
Pour le patriote (de toutes les nations), maniaque des frontières invisibles (sinon dans son crâne sous cadre) :
L’art suit l’économie, l’argent, le pouvoir. Picasso Braque Gris, Cézanne Gauguin sans Kahnweiler et Vollard ? J’imagine pas. Trop d’orgueil, de vanité chez les critiques, institutionnels universitaires et autres larbins de l’Art, pour ne pas nier ça. Et pourtant … L’argent pioche, choisit décide. Depuis toujours, le pouvoir achète son art, décide de l’art, de qui sera génie, qui sera hors de prix.
Peut-être même dans sa grotte, un cracheur de pigment fut choisi par le clan le plus habile à nourrir sa famille, à procréer en masse ?
La Rome impériale, l’église puissante des papes, les banquiers de Florence, etc jusqu’à New-york, Paris un temps, Londres, et maintenant Berlin, la Chine, la puissance économique décide de ce qui est Art ou pas, de définir et circonscrire un talent, le talent solvable.
Une communauté armée de son crowdfounding pourrait - pourquoi pas ? Soyons déraisonnable et utopique - changer la donne. Faites-vous la main sur un quelconque, un ordinaire, pur challenge, pari dingue, créer vous-même votre génie national en invertissant massivement sur ... sur quoi ?
A donf' sur mon ego.
Pour le collectionneur intuitif, l’amoureux de l’Art, le chercheur en authenticité humaine :
Investissez dans l’art pQf, dans l’humain bien tapé, frappé, dans une folie « douce » qui peut faire du bien à sa raison, élimée, dans un processus créatif qui ne chercher rien et tout, sans graal illusoire, seulement toucher le courant, un courant d’air d’eau d’art, un mouvement de vie, de poésie. Poésie pure à boire cul-sec, cœur-mouillé, qui arrache, picote, vous pif-paff le sang. Participez et jouez le jeu, notre jeu : suivre de loin ou s’approcher du chemin, une sente, du feu, d’une flamme multicolore qui vole sur l’eau, un nuage perdu dans une atmosphère singulière. Essayez la dérive, aimez sans retenue vous perdre et découvrir, être curieux avec passion ! Dans cet Art, floue et clair, allez vers la découverte de soi, assez loin pour trouver un autre, universel.
Et devenez membre du Ghota pQf, l’élite des collectionneurs hors mode et catégorie !
Pour l’original, et tout autant celui à qui on ne la fait pas :
Donner moi vos sous sans aucune vraie, bonne, juste raison, sinon de se la péter avec son geste fou et gratuit, incohérent et magnifique. Révolutionnez d’un coup facile derrière votre ordi, clavier, tablette, ou phone, le Crowdfunding !
Livraison :
- possible par l’artiste himself (waouuu ! Non, c’est pas vrai ? Pas une blague ?) sur l’IDF autour de cette fin d’année 2017, début 2018.
- Sur la Bretagne, en main propre (propre mais colorée) dans l’atelier même, avec une visite commentée par le président du mouvement pQf en présence de l’artiste (totalement schizo pour cette occasion).
- En province de la Bretagne (hors IDF), quand le collectionneur fait un effort conséquent et généreux, envisageable d‘accorder une permission exceptionnelle à l’artiste pour s’échapper de son labo et de ses recherches anartistes.
- et puis sinon, c'est Chronopost qui s'y colle.
Tarif :
BOIS CP ou TOILE 30x30 : 240 eur
BOIS CP ou TOILE 60x30 : 500 eur
Et conclusion-sortie-expo-BLOG
Quand
L’art brut devient singulier
L’art premier devient lointain.
Je ?
Je suis entier et perdu, en joie, en vie, voyage dans un art, anartiste, brut singulier premier et lointain. Je suis devenu petit à petit, sûrement, ça et plus rien d’autre, au fil d’un voyage sans Compostelle ni au-delà, simplement ailleurs, vers une épure, toute Floue et parfaitement Claire.
Pour trouver la clarté, il faut d’abord traverser l’obscur, en connaître la matière-temps, traverser l’espace poisseux et extraire de sa gangue les particules de lumière, y découvrir l’interstice, la faille, le raté qui sauve.
D’avance, merci !
pQfment notre,
tHierry
détails - jeu : retrouver les tableaux entiers