Juin 2017
Des fleurs.
Je commence par une rose, noire et blanche.
Il y a quelques années d’ici
Quand je perds ma sœur, ma façon de faire avec, sans.
Comme souvent, un motif, un point d’accroche.
Une idée que je me photocopie dans ma tête, 2 fois
10 fois, 100 fois, jusqu’à perdre un trait, tous les traits
Plus qu’une ombre, des images qui tremblent
Jeu de lumière, d’estompe
Ma façon de faire avec, la trace, un lointain
Une mémoire, le flou d’une existence.
Une image qui ne disparaît pas
Seulement éparpillée par mille mots,
Et pensées
Le chagrin et des joies neuves, l’ennui
Traits embrouillés, couleurs qui bousculent
Il y a toujours la Fleur, quelque part
La vie passe dessus, abstraite, confuse, agitée
D’autres motifs à l’état de traces s’invitent
La vie repasse, glacis, et piège la lumière.
Un rosier grimpant, chez moi.
Ses roses,
Un parfum entêtant.
La vie, encore un peu.
Malgré tout.